Artius 8 décembre 2008 19:48

Ok, ouvrir à la concurrence le marché du jeu en France permettrait la création de quelques emplois.

Ok, la captation d’une partie des recettes actuellement off shore pourrait être substancielle.

Mes compétences en matière économique étant sans aucun doute possible bien inférieures aux vôtres, je serais bien mal placé pour vous dire que vous racontez des inepties.

Pourtant, je me permets d’ajouter un commentaire sur la question morale qui découle du sujet que vous évoquez.

Il y a peu, une enquête faisait état d’un fait inquiétant : en France, une grande majorité de personnes ont la conviction que le seul moyen de parvenir à s’extraire d’un quotidien économiquement oppressant ne peut que passer par le gain à un jeu de hasard.

Cette réalité, consternante, montre à quel point l’espoir s’amenuise. De fait, nous savons que les jeux de hasard prennent de l’ampleur en ces années moroses.

La mécanique derrière n’est même plus le plaisir du jeu en tant qu’activité ludique, mais bel et bien le rêve d’avoir une autre vie, une vie confortable à l’image de celles véhiculées par la publicité, entre autres. 

Bref, ok, ça ferait plus de pognon, mais faire du pognon en profitant de la misère des autres, en leur faisant miroiter un rêve inaccessible, ça ne me paraît pas être une priorité, ni une orientation positive pour l’humanité, même si certains adoreraient s’engouffrer dans cette brêche.

www.inserm.fr/fr/presse/communiques/ec_jeux_220708.html


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