Lucien Vuillet 28 octobre 2008 08:12

Certes, une opportunité pour la BNP et ses actionnaires, à tout le moins à moyen ou long terme.
Ceux de Fortis, ex-première entreprise belge, sortent râpés de cette aventure. Le contribuable belge aussi, et soumis à la double peine si en outre il avait eu le mauvais goût d’être actionnaire de Fortis.

En se positionnant uniquement du point de vue des dirigeants de la BNP Paribas (et c’était l’idée), ce fut une opportunité, d’autant que cela faisait quelques années qu’ils rodaient autour du belge.
Recréer une Mare Nostrum privative (et c’est presque le cas) doublée d’une position de roi dans l’Europe francophone, le tandem Prot-Pebereau y est quasiment parvenu.

Sur les actionnaires enfin, ceux de feu-Fortis ou d’ailleurs. La bourse n’a jamais éte une garantie de revenus gravée dans le granit, avec des variations ne pouvant aller qu’á la hausse. La place d’échange et d’investissements de long terme, en faisant appel à la Raison (et à une honneteté qui bien trop souvent a fait défaut, comme dans le cas présent) et aussi à une dose de prospective, a été pervertie par les aigrefins du courtermisme et les joueurs de tout crin. La corbeille est devenue un bonnetot, aujourd’hui sans martingale.


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