ffi ffi 4 novembre 2008 23:22

Personnellement, j’ai trouvé intéressante l’étude d’Allais (polytechnicien).
Effectivement, il organise les données mesurées par Miller (en temps sidéral) et effectivement cela donne des régularités saisonnières assez probantes. La différence de la vitesse de la lumière selon les azimuths est en moyenne de 8 km/s, et ce résultat corresponds aux résultats trouvés par Michelson et est cohérent avec la loi de Titus-Bode appliquée au système Terre-Lune.
C’est bien évidemment contraire à la relativité.
Tu peux regarder une étude sur les autres mesures de la vitesse de la lumière ici
Ensuite, considérer la modification du rythme d’une horloge physique avec la vitesse, c’est un peu différent que d’envisager une modification du temps lui-même.

Bref, reconnaissons que la relativité est issue d’une astuce de calcul assez grossière, un changement de référentiel assez tordu, dans le simple but de forcer la conception ondulatoire de la lumière à être compatible avec la conception mécaniste galliléenne. Cette piste a été suivie, mais elle n’a pas aboutie à de grandes découvertes, au contraire, elle a finit par faire se perdre des générations de physiciens dans des calculs inextricables et tuer la logique. La voie contraire aurait aussi bien pu être suivie.

Le plus grand problème de la relativité étant l’introduction du terme (1-v²/c²)^1/2 au dénominateur, introduisant une division par zéro, ce qui est fort peu scientifique à mes yeux et hautement improbable (en gros pour la lumière, le temps ne passe pas) et débouche nécessairement sur des singularités (ex : trou noir)

Le second problème étant l’évacuation de toute la problématique des rayonnemments du cosmos (vent solaire, neutrinos, ...) hormis la lumière visible en postulant un espace abolument vide.

D’où le fait que tu n’arrives pas à envisager la possibilité de prélever l’énergie dans le cosmos, celle qui se manifeste par la foudre, et que tu en sois réduit à penser le système terrestre comme une île isolée dans l’espace.

C’est là tout l’intérêt du travail de Tesla. Cela prend le contrepied de la relativité. Plutôt que de "forcer" l’électromagnétisme du XIXème siècle à être compatible avec la mécanique de XVIème siècle (en courbant l’espace, contractant le temps) pour sauver le dogme ancien, c’est un excellent point de départ pour tenter de penser la mécanique en tant que conséquence de l’électromagnétisme (ou éventuellement une théorie plus générale).

Oui, j’affirme que cette piste est fort intéressante, que cela reste une hypothèse, mais qu’elle mérite d’être creusée. Et que le travail d’Allais est sérieux.

A moins que tu ne m’expliques que la loi de Titus-Bode peut être retrouvée grace la relativité ?


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