Mycroft 24 novembre 2008 16:43

Bruxman, je pense que vous vous trompez. En accordant trop d’importance à l’argent et à l’économie. Vous vous focalisez sur la rentabilité économique, comme bon nombre de libéraux. En oubliant 2-3 petits détails :

Vous considérez que les organisme privés ont un meilleur rendement que les organisme publiques. Comme toujours, vous vous focalisez uniquement sur l’aspect économique : les organismes de charité coutent moins cher (d’un point de vue purement économique) à la collectivité, peut être, mais les conditions de travails de leurs membres sont mauvaises. Leur fonctionnement ne repose que sur le sacrifice permanent des bénévoles. Au final, il est bien sur difficile de faire le bilan globale, mais rien ne prouve que le cout total (la richesse utilisé, qu’elle soit financière ou humaine) de ces organisme ne soit pas superieur à celui des organisme publique.

Vous oubliez aussi que multipliez les choix augmente la quantité de travail à réaliser dans la société. Si l’administratif a explosé durant les 50 dernières années, c’est justement parce que des cas particulier ont émregé en grand nombre. Hors vous ne proposez rien d’autre qu’augmenter l’importance des dit cas particuliers, ce qui n’améliore en rien la lisibilité.


De plus, les gens qui font le travail administratif (superflu, selon vous), ils sont là, de toutes façon, alors autant leur faire faire quelques chose. Vous avez l’impression que ça coute cher, mais ce n’est pas les faire travailler qui coute cher, c’est les faire vivre. L’argent utilisé par l’administration fait vivre des gens, ce n’est donc pas du gaspillage. Par contre, c’est vrai que ce n’est pas une répartition égalitaire. Mais vos proposition n’en sont pas, elles non plus, il faut donc déduire que les deux systèmes sont mauvais, et que la solution est un troisième système.

Vous comparez RMI et charité, et vous avez raison. Mais la charité n’est pas une façon égalitaire de voire la solidarité. Il faudrait qu’on remplace le RMI ou le RSA, par un poste de fonctionnaire garantie à chacun (fonction des diplomes et des besoins de l’état, avec evidemment retenue sur salaire en cas d’absence ou de faute professionelle). C’est une façon intelligente de remplacer la charité privée par l’organisation sociale. Et ça permettrait sans doute un droit du travail plus flexible, puisque chacun aurait une alternative acceptable.


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