Le péripate Le péripate 9 décembre 2008 22:34

 Si ce qui est dit dans le deuxième papier est exact, je veux bien reconnaître que mes craintes sont exagérées. Cependant, bien que les bénéfices d’un texte soient généralement rapides (il est après tout fait pour ça), les effets pervers sont souvent plus longs à apparaître, et surtout plus profonds et plus durables. Alors même que les acteurs sociaux se sont adaptés et ont trouvés des moyens nouveaux d’aboutir à leurs visées ( après tout, à une époque où les jeunes filles sont généralement en pantalons, un signe ostensible pourrait être des robes longues noires.... comment fera -t-on en ce cas ? Dire que la robe longue ou le noir est un signe ostentatoire ? Ne prend on pas le risque d’une poursuite sans fin d’un uniformisation impossible ?)

C’est déjà ceci un nouveau clic (le bruit que fait le mécanisme du cliquet quand il s’enclenche). L’imagination sociale est sans fin, bien plus que l’imagination d’un seul. Aussi c’est seulement en puisant dans les exemples du passé que je peux illustrer ce que pourrait être un clic, comme dans l’exemple des professeurs dénoncés par leurs élèves en URSS que je citais plus haut.

C’est pourquoi je préfère rester sur une position de principe, dogmatique certes, mais logique et cohérente. La laïcité, c’est pour l’état ne pas favoriser une religion plutôt qu’une autre, mais ce n’est pas interdire l’expression publique d’une religion, ou d’une opinion.


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