DACH 10 décembre 2008 09:54

Rembourser les pertes en bourse...

Bonjour à tous

Citant un peu de l’auteur : « Si on comprend bien, les gens qui ont les moyens de jouer en bourse et de faire de l’argent sur le dos des entreprises en achetant des actions, seraient en plus garantis par l’état ? Apres le renflouement des banques sans contrepartie (ou presque) avec l’argent de l’état (càd des contribuables), on renflouerait les malheureux actionnaires ? ...  » Voilà un exemple d’affirmations non démontrées sinon gratuites... Pourquoi l’auteur ne propose-t-il pas la suppression du marché des actions et des obligations ? Quant au titre qui annonce « rembourser les pertes », quel abus délibéré de langage... proche du mensonge : comment une déduction d’impôts pourrait-elle constituer un remboursement ? Sauf bien sûr dans le cas d’un trop perçu. Aucune analyse des cas ou des situations pouvant légitimer une telle proposition ? Et pourtant elles existent. Je laisse ce soin aux autres d’en mentionner quelques unes. Encore un texte aveuglé par les préférences idéologiques de son auteur ! La perte exceptionnelle d’un investissement en bourse pour des causes liées notamment au fonctionnement des banques peut-elle justifier sous certaines conditions et limites d’une déduction d’impôts pour les épargnants aux ressources limitées ? Mais l’impact politique d’une telle mesure mal expliquée prêterait encore une fois à toutes les dérives sectaires des bons prétextes... Ici elles sont encore bien légères...

Questions : rôle et utilité de la bourse des valeurs, comme d’ailleurs celle des matières premières dans l’économie ? Légitimité économique des investissements en bourse pour les institutionnels comme pour les particuliers ( les ménages) ? Les excès, les erreurs, les injustices, l’absence d’une meilleure régulation financière (cf. entre autres les titrisations recensées) sont-ils des motifs suffisants pour interdire un tel champ économique en regard des avantages sur le long terme pour les investisseurs et sur toutes les durées pour les entreprises ? La dépendance idéologique est toujours sympathique, mais les réalités finissent toujours se venger des accros aux idées toutes faites ! De savoureux moments en perspective... Quel est le système économique prôné par l’auteur ? S’il s’imagine que le système est en faillite et est condamner à disparaître... Il oublie que toutes crises de tous systèmes font naître des mécanismes de corrections qui réforment... Et faire croire que le système actuel est mauvais, qu’il faudrait le supprimer, relève d’une douce rigolade, quelle que soit son opinion ou analyse sur les réformes à proposer... L’auteur serait-il partisan de supprimer la bourse, d’une limitation des salaires à 10 fois le smic, et de rentrer dans le salariat toutes les professions libérales et artisans ? Faut-il laisser les banques qui ont fait des erreurs mourir, avec pour les ménages déposant la perte de leurs avoirs, dont celui du dernier salaire versé ? ? ? Heureusement, il y a une garantie financière en France d’un certain montant... le monde de l’économie fonctionne sur plusieurs paramètres dont l’un n’est pas quantifiable : la confiance entre les acteurs, le prolongement de l’antique parole donnée...

Où commence pour l’auteur le statut de « plus aisé » qu’il serait interdit d’aider parce qu’il serait plus aisé ? ?

La dépendance idéologique fondée sur de bonnes intentions nourries partiellement d’ignorances partisanes ne serait-elle pas plus pernicieuse et prégnante que toutes dépendances financières ? Bien cordialement.. Namaste. DACh


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