Lapa Lapa 15 décembre 2008 18:49

Bonjour,

votre commentaire complète très bien mon article. Vous parlez de financement de" spectacles culturels" pour seulement 25% par exemple. Nous sommes donc bien dans un impôt de subventionnement au pretexte de "préjudice" apporté par le père de famille filmant ces enfants à des auteurs. Subventionnement d’ailleurs dont on ne sait qui possède le droit de regard...

La redistribution aux auteurs profite évidemment à ceux qui vendent déjà le plus. Nos artistes millionnaires, rentiers du CD et l’expression est parfaitement adaptée : elle montre comment l’industrie musicale a su profiter d’une technologie pour s’assurer des rentes confortables, les artistes délaissant le spectacle vivant et la scène et se contentant de vivre sur leurs ventes. Par contre quand la technologie commence à fair apparaître une possibilité de se passer de ce support (et donc pour les vendeurs de sonnerie de portables, de leur petite manne), il s’agit alors de la taxer à défaut d’essayer de tuer la technologie dans l’oeuf.

On reconnaît là ceux qui prédisaient la fin de la création musicale lors de l’apparation des K7 audio. Vous faites partie de ceux-là et quand bien même vous vous engraissez rondement sur notre dos aujourd’hui (et si possible en toute discretion ) , je vous prédis un avenir plus difficle.


L’historique de fonctionnement de cette commission depuis un an est absolument halucinant (le fait d’ailleurs que une partie décide de faire la chaise vide est quand même révélateur de certains symptomes) Il ne manquerait plus qu’une mauvaise pubilicté ébruite les petites ententes entre amis pour se graisser la patte sur le dos du citoyen. On appele ça démagogie et on s’empresse de se donner une virginité créatrice ou culturelle. 

Toujours est-il que vous expliquerez en quoi les artistes français subissent donc plus de préjudices que leurs collègues européens ?

En quoi mon disque dur d’ordinateur doit-il être taxé par vos amis sous des pretextes falalcieux ?

le citoyen est le grand absent du débat. mais il faut dire qu’il n’est bon qu’à payer.


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