eric 8 janvier 2009 10:54

 bobygre. Mon raisonnement est bien sur un raisonnement "à la marge".
Pour Maastrisht, comme pour les présidentielles, c’est bien au moins une partie de l’électorat FN, caractérisé en moyenne par une forte composante populaire, (les chercheurs parlent de "peu diplômés") qui fait la différence.
Il y a des surement de vrais ouvriers communistes, en cherchant bien, on en trouverait sans doute de socialistes peut être même un ou deux d’écolo. Il est vraisemblable qu’une partie de l’électorat populaire de gauche ait contribué la victoire du non à Maastricht. Sans le vote Lepeniste il n’y aurait pas eu victoire.

Aux présidentielles c’est encore plus flagrant. Dans les scores de Ségolène, il y a évidement des gens appartenant à des couches sociales moins favorisées, mais ce sont ceux qui votent habituellement à gauche. Le fait nouveau, important, c’est le vote radicalement anti gauche de l’électorat Lepeniste. Dans toutes les élections précédentes, il n’avait jamais hésité : à confirmer son choix en 2002 au second tour, à faire chuter la droite aux municipales et législatives. Il est difficile de croire qu’il ait pu s’identifier à Sarkozy plus par exemple qu’à Chirac.


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