gdm gdm 16 janvier 2009 20:40

@Blackeagle
IV) L’étalon de mesure de la valeur de la monnaie est un indice des prix. La monnaie est une créance sur la banquier Mais un billet de banque n’est pas exactement une dette. Il est légitime d’utiliser le vocabulaire financier en disant que chaque billet de banque est une "obligation" du banquier envers le porteur du billet.

La monnaie n’est pas créée "ex nihilo". En effet, la monnaie est créée en échange d’une obligation de l’émetteur du billet , ou du titre monétaire. Le support matériel du billet, papier, métal ou électronique importe peu.

Le Banquier créé la monnaie au moment du prêt. cette monnaie n’existait pas avant. Et c’est bien logique puisque chaque billet est un titre financier qui oblige le banquier envers le porteur du billet. Réciproquement, l’emprunteur crée, au moment du prêt une reconnaissance de dettes. Le prêt bancaire est ainsi un échange d’obligations entre le banquier et l’emprunteur. Il ne faut donc voir aucune contradiction intellectuelle dans le fait que le banquier ne possède pas les billets créés avant le prêt.

Ensuite, vous avez raison de rappeler que la monnaie est détruite lorsqu’elle est remise au banquier. Là encore, c’est bien logique. Un billet étant une obligation du banquier, cette obligation est nulle entre les mains du banquier lui-même. Un contrat entre soi-même et soi-même est évidement nul.

Vous dites que les intérêts de la dettes seraient de la monnaie qui contraindrait le banquier a prêter toujours plus, pour permettre le remboursement de cette dette. Ce raisonnement "exponentiel" est faux. L’intérêt de la dette est un service rendu entre deux individus. Votre raisonnement "exponentiel" serait le même pour le paiement de tout service rendu entre deux individus, banquier ou non. C’est une erreur fréquente d’imaginer que la quantité de monnaie serait égale à la quantité de marchandises a vendre.

V) La "sacro-sainte loi de l’offre et de la demande", comme vous dites, est une loi propre à la nature humaine. Le libéralisme n’y est pour rien. Cette loi économique résulte uniquement du fait que pour une même chose, l’acheteur préfère acheter moins cher. Et réciproquement, pour une même chose, le vendeur préfère vendre plus cher.

1) Le concept de productivité est difficile à manier, à calculer. La productivité ne peut pas valablement se comparer d’une entreprise à une autre, ni d’un pays à l’autre. La productivité résulte de l’analyse de la comptabilité analytique d’une entreprise. les extrapolations macro-économiques de la productivité ne sont pas pertinentes. Mais les comparaisons avec la même méthode de calcul, et sur les mêmes données, entre deux années consécutives sont pertinentes.

4) Le mécanisme que vous évoquez concernant un hypothétique mécanisme entre les revenus du salarié et de l’actionnaire sont inexacts. Vous aviez eu raison de remarquer que le niveau moyen des salaires sont fixés par un mécanisme d’offre et de demande. Tirez-en alors toutes les conséquences.

5) Vous parlez de l’industrie du luxe. Vous semblez ignorer que les acheteurs des produits de luxe se trouvent équitablement dans toutes les couches d’une population.

6) vous affirmez que les inégalités se creuseraient. Marx l’avait aussi affirmé. Il a remarqué que c’était faux et avait du revoir sa théorie du paupérisme. Marx avait ainsi remarqué, très justement, qu’avec le progrès économique, les pauvres s’enrichissaient plus vite que les richesses, que les écarts de revenus devenait plus faibles. Il en est de même aujourd’hui dans les pays développés.

7) Vous ne dites pas qui seraient les "classes défavorisées". Les classes sociales au sens de Marx, sont des impostures intellectuelles. Les luttes des classes existe entre l’Etat et les citoyens. Mais il n’existe pas de lutte des classes entre riches et pauvres. La thèse de Marx ne tient pas.


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