Senatus populusque (Courouve) Claude Courouve 23 septembre 2009 18:04

Ce matin à France-Infos, à propos du procès Dieudonné-Faurisson, il est dit : « Le tribunal a requis une peine de prison de un an avec sursis »

Désinformation insidieuse, car c’est le procureur qui requiert, pas le tribunal dans son ensemble. Pour France-Infos, c’est comme si le jugement avait déjà eu lieu.

Cette nouvelle affaire Dieudonné-Faurisson agite passablement le web 2.0, notamment facebook.fr . Aussi bien sur le plan intérieur qu’international, les atteintes à la liberté d’expression en vue d’imposer des dogmes d’Etat deviennent de plus en plus intenables, qu’il s’agisse du 11/9 ou des chambres à gaz (chambres à gaz dont, dans leurs Mémoires, ni Eisenhower, ni Churchill, ni de Gaulle, ni le maréchal Joukov, n’ont parlé).

Il est urgent de rétablir la liberté d’expression (1) en France, et de distinguer entre les discriminations, dont la répression est nécessaire, et la contradiction que devraient pouvoir supporter les croyants des diverses religions et idéologies.

«  Citizens have the right to complain about discrimination against themselves, but not about dissent, even strongly worded, impolite dissent, from their thoughts.  »

Salman Rushdie, «  A platform for closed minds  », The Guardian, 28 septembre 2002.

1. La liberté d’expression est constitutionnellement la première des libertés, et la liberté est le premier des droits de l’homme. Le principe d’attribution des droits en général, donc aussi des droits de l’homme, est l’égalité. C’est pourquoi la liberté d’expression et de communication doit valoir pour tous et pour tous les sujets. Dans le cas contraire, ce ne serait plus une liberté de tous, mais un privilège de quelques uns.


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