Argoul Argoul 29 janvier 2009 12:27

J’ai parfaitement compris ce que vous avez dit sur le respect des codes, inculqués dès l’enfance par le respect des parents envers les enfants (contrainte d’exemple). Je l’approuve, je l’ai pratiquée sur les petits. Ce n’est pas une liberté "de nature" mais une éducation. Quelle soit meilleure que la chiourme caporaliste des années PC et de Gaulle, j’en suis persuadé.

Mais vous avez une tendance à me tirer vers cette interprétation "réac" qui n’est pas la mienne. Vous n’avez donc pas cliqué sur le lien "libertarien" dans la note. je vous le remets : http://argoul.blog.lemonde.fr/2005/09/27/2005_09_is_a_cat_libera/
Bien que de 2005, cette note distingue le vocabulaire - seule façon de bien parler de la même chose.
Le libertaire est une déclinaison "cool" et "de moeurs" du libéral classique. Ne confondez donc pas libéral avec ultra-conservateur, comme la gauche imbécile a tendance à le brailler sans réfléchir, par incapacité à arriver au pouvoir présidentiel. D’ailleurs, liberal veut dire social-démocrate dans la politique américaine.

La dérive du libertaire est cet égoïsme jouisseur et perso que l’on constate dans les affaires aujourd’hui. Ce que je dis donc, dans la note, est que les gens qui font du système un krach planétaire sont nés autour de 68 par des parents imbibés de libertaire. Puisqu’il est interdit d’interdire, chacun fait ce qu’il veut.
Que des parents conscients et responsables, qui aiment leurs enfants, n’aient pas dérivé ainsi, c’est tant mieux (et probablement la majorité) - mais lisez bien ce que disent les Madoff et Kerviel, ou les banquiers ancrés à leurs bonus, vous y verrez le fric, le fric, la gloire, le fric, et l’histrionisme de mode à la télé "branchée" (où on loue 68) et le moi-je-personnellement de cette Génération (titre d’un livre célèbre sur 68, paru en 1998).

Je dis donc - dans ce commentaire - qu’il vaut mieux revenir à l’esprit libéral classique des Lumières, le libéralisme de moeurs et la politique des contre-pouvoirs, plutôt que de tout "laisser-faire" comme le prônent les libertariens, version dévoyée des libertaires, eux-mlêmes issus du courant libéral. Encore une fois : pourquoi serait-il "bien" de laisser-faire dans les moeurs et pas dans les affaires ? Le laisser-faire veut bien dire ce qu’il veut dire : qu’AUCUN code ni respect n’existe, que le chacun-pour-soi règne. Si vous prônez le respect, vous ne pouvez pas être ainsi.


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