Internaute Internaute 29 janvier 2009 13:31

L’article nous décrit les grèves en Guadeloupe sous l’angle de la sécurité des personnes et des biens et un peu sous celui des rivalités politiques. La base de l’économie de la Guadeloupe et de la Martinique est la culture de la banane. Le commerce de celle-ci est condamné à court terme par l’Union Européenne qui la met en concurrence libre et faussée avec celle venant d’Amérique Latine où les ouvriers sont payés 2 euros par jours sans aucune couverture sociale. C’est cela le fond du problème. Les députés de la Guadeloupe et de la Martinique ont signé des deux mains toutes les lois qui mettent aujourd’hui les guadeloupéens en difficulté et le plus incroyable de l’incroyable est de voir la population demander secours à ces mêmes personnes.

On se détourne sur des questions de détail comme la marge que fait telle ou telle entreprise et on demande à ceux qui sont responsables du désastre économique de trouver une solution. La seule solution est de brûler sur la place publique les députés du coin (bon, restons calme, leur effigie).

Aujourd’hui en France nous avons le même phénomène. Les banderoles des syndicats arborent des noms de sociétés en les accusant de délocaliser et de fermer les usines. Encore une fois, ces bravent gens accusent leur dernier pas d’avoir troué leur semelle. Je voudrais voir des banderoles « Député, pourri, le peuple aura ta peau » qui se scande si bien pendant qu’on marche. Au lieu de cela on leur donne quitus de leurs mauvaises actions et on les oublie complètement. Ce sont pourtant les députés du PS et de l’UMP qui ont participé à la création de l’Organisation Mondiale du Commerce puis qui ont voté l’application des lois de l’OMC, qui ont voté les lois européennes pour la concurrence libre et faussée, voté les modifications de notre consitution pour nous enlever notre libre arbitre et qui ont voté tout l’attirail qui oblige aujourd’hui les industries à délocaliser ou à disparaître. Quand-est-ce que la CGT, la CFDT et FO ouvriront les yeux ? 

Les problèmes ne viennent pas du PDG de Thalès ou de Renault, il viennent d’Aubry, Royal, Melenchon, Coppé, Sarkozy, Barnier et toute la clique de faux culs qui nous racontent des mensonges à longueur de journée. Le pouvoir est entre leur main, pas dans elle des patrons. Que je saches on est encore dans un Etat de doit où les gens vivent et commercent selon un corpus législatif proposé par le gouvernement et voté par les députés. S’ils ne favorisent que les grands marchands internationaux c’est leur libre choix et ils en sont redevables.



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