abelard 7 février 2009 15:44

@ Olga,

Oui bien sûr, nous sommes d’accord.
Je réagissait simplement à la phrase : " Si la majorité parlementaire est majoritaire dans les commissions elle a donc forcément les deux cinquièmes ( plus un) des voix nécessaires à valider les nominations."

Cette proposition est vraie, mais s’énonce plus logiquement par : Si la majorité présidentielle est majoritaire dans les commissions elle a donc forcément les 2,5 cinquièmes (plus un) des voix bien plus que nécessaires à valider les nominations.

Cela dit, c’est un peu de la sodomie de diptères, je m’en excuse.

Je profite de ta réponse pour revenir sur un point important.
On a beaucoup parlé du pouvoir de nomination du président des chaînes publiques par le nabot lubrique. Mais on tient sous silence le pouvoir encore plus important qu’il s’arroge en se donnant le droit de révoquer ce dit président.
En effet, imaginons que malgré toutes les précautions prises pour nommer un godillot à la botte à la tête de la télé publique ce dernier prenne sa fonction au sérieux.
Qu’au lieu de voir dans la rue quelques milliers de fonctionnaires privilégiés prenant en otage les usagers il se mette à laisser ses journalistes compter plusieurs millions de français... Catastrophe !
En effet personne, même un umpiste, n’est à l’abri d’un retour de dignité.

Regardez le cas Michel Boyon.
Ce tartuffe falot, ancien directeur de cabinet de Raffarin, n’a jamais laissé d’autre souvenir, aux divers postes qu’il a occupés, que celui d’un caniche spécialisé dans l’anilinctus.
On a pu le constater par le silence d’airain qu’il a opposé aux projets de dépouillement du CSA.
Le château n’avait donc qu’à se féliciter de sa nomination...
Et puis patatras, lors de la fête anniversaire du CSA voilà le toutou qui secoue sa laisse et se lance dans une diatribe véhémente sur le financement des chaînes publiques !

Avec le pouvoir de révocation, ce genre de risque n’existera plus. Le président de France Télévision sera pieds et poings liés, craignant tous les soirs d’avoir déplu au point de trouver le lendemain son bureau fermé et ses affaires sur le trottoir...


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