easy easy 12 février 2009 21:40

A Alternaïf,

Je ne pense pas qu’il soit grave de faire trop long sur ce sujet.

"Etre adulte, c’est ..." dis-tu.
Certes.

Et si on ne parivent pas à être adulte, en tous cas si on l’est sur mille plans sauf sur celui-là. Ou si on l’est même sur celui-là avec tous les jeunes sauf avec ...une personne en particulier pour laquelle ... on donnerait sa vie.
Si donc on est resté enfant ou immature quelque part et que ça risque d’affecter quelqu’un, tu crois qu’on va spontanément se pointer chez un psy pour en guérir ? (Alors que c’est un amour, une passion qui porte)
C’est guérisssable ? Vraiment ? On peut deveir adulte simplement en passant chez un psy ou avec des comprimés ?

Et puis d’abord, est-ce qu’on en est conscient qu’on est immature ? 
Alors qu’à quelques jours près avant ou après ses 18 ans, on le serait ou on ne le serait pas !
On n’est pas adulte si on craque pour une 17 ans et on est adulte si on craque pour une 18 ans.

Ah !

Et si la législation passe l’âge de la majorité sexuelle à 14 ou 24 ans, ce seront alors les nouveaux seuils qui détermineront qui est resté immature, qui est devenu adulte ?

Dis-moi, quand on sert de chair à canon à 18 ans, on vérifie si on est devenu vraiment adulte ou non ?
Quand on nous donne un permis de conduire, on vérifie qu’on est vraiment adulte ou non ?

Tout ça fait que je persiste à dire qu’il serait très intéressant que le NON vienne de l’enfant. Personne ne résiste à un NON ferme, aussi ferme que "NON, 2+2 ne font pas 5 !"

Nous sommes sur le seuil du moment où l’enfant de 4 ans peut dire "NON, pas de fessée, c’est interdit"
A condition évidemment qu’on le lui ait dit à l’école. Et jamais personne ne forcera ce "NON" là (ce qui n’ira pas sans poser quelques problèmes à la Police m’enfin matraquer ou tazer ne sera pas interdit donc...

Alors pourquoi l’école n’inculquerait-elle pas le "NON pas de sexe avant les 18 ans" aux mômes dès la maternelle ?

Si la réponse à cette question n’est pas facile, c’est qu’il y a des tas de problèmes, des tas de paradoxes à régler avant et je n’en ai listé qu’une petite partie.


Nonobstant ces difficultés, tentons tout de même l’expérience. Inculquons dans quelques écoles le "NON pas de sexe avant mes 18 ans, c’est interdit" pour voir ce que ça peut donner. C’est facile à mettre en place et si les innombrables paradoxes sont levés (peut-être par les protagonistes eux-mêmes) on parviendra à un résultat formidable en terme de chute des abus.

L’amour est bien trop une affaire à deux, une affaire partagée pour la laisser entre les mains d’un seul protagoniste (qui doit absolument être adulte sinon ouile...)
Il faut que l’enfant ; l’ado soit porteur de sa part de "NON"
Il faut cesser de le laisser en état de non-droit, non-dit, où tous les pères Noël sont possibles.








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