Charles Bwele Charles Bwele 16 février 2009 22:01

@ Finael,
 

- Les deux satellites ne se sont pas percutés loin en dessous, mais très au dessus de l’ISS dont l’orbite, qui n’est pas polaire soit dit en passant, varie entre 278 et 460 km (et non 700 comme nos deux protagonistes)

Je n’ai jamais prétendu dans cet article que l’orbite de l’ISS était polaire mais que le gros de la navigation satellitaire passait plus ou moins près des cercles polaires. Par contre, je reconnais mon erreur concernant le point d’impact Iridium-Cosmos qui a effectivement eu lieu au-dessus de l’ISS.


- A ces altitudes on est très au delà de l’atmosphère terrestre dont la limite est fixée à 100km d’altitude (arbitrairement il faut le reconnaitre, mais quand même).

Raison pour laquelle l’article s’intitule "collision satellitaire dans la HAUTE atmosphère".


- Les satellites, leurs orbites et autres paramètres sont suivis en permanence par plusieurs centaines de stations radar, la collision était donc prévisible ... et donc prévue, et ce depuis des mois (à moins que l’un des deux ait effectué un brusque changement d’orbite ce qui est plus qu’improbable).

Prévisible ou prévue, peu importe, bcp de lecteurs comme moi ne le savions pas et ne pouvions le prévoir, n’étant pas au secret des stations radar du STRACOM, du NORAD et autres... Si vous avez qq infos justes et percutantes venant de ces agences et assimilables, n’hésitez pas pas à nous en faire part dans une contribution AV. Dans tous les cas, c’est la première fois que deux gros satelittes intacts entrent en collision. Ca vaut bien un p’tit article et qq explications supplémentaires...


- Ce que craignent les spécialistes des engins spatiaux c’est l’impact de petits objets, indédectés (micro astéroïde, débris de petite taille), sur un satellite : l’impact d’un objet de 1cm de rayon sur l’ISS provoquerait de gros dégats. On a pu constater en effet que les panneaux solaires des grands satellites étaient progressivement abimés, au fil des années, par l’impact de poussières (moins de 1cm). Plusieurs expériences sont en cours pour déterminer le niveau de "salissure" des différentes orbites.

Oui, notamment les micro-météorites et micro-débris mentionnés dans l’article causant aux engins orbitaux des dommages invisibles à l’oeil nu mais néanmoins réels.

Cordialement  smiley

PS : L’article parfait n’existe pas.



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