Francis, agnotologue JL 21 février 2009 19:43

Très bien résumé. Belle formule : ""Pour résumer le marché ne peut s’autoréguler car il est tributaire d’un environnement qui lui est aussi incompréhensible que le mélange sucré dans lequel se développe une levure de bière, l’est pour elle. Quand il n’y a plus de sucre ou trop d’alcool pour notre levure, c’est la fin."".

C’est en quelque sorte la version moderne du célèbre : "Là où passe le cheval d’Attila, l’herbe ne repousse plus".

Dans le beau texte "Manifeste pour les produits de haute nécessité", on peut lire ceci :

"Le capitalisme contemporain réduit la part salariale à mesure qu’il augmente sa production et ses profits. Quand il délocalise, ce n’est pas dans la recherche d’une main d’œuvre abondante, mais dans le souci d’un effondrement plus accéléré de la part salariale. Toute déflation salariale dégage des profits qui vont de suite au grand jeu welto de la finance. Réclamer une augmentation de salaire n’est donc en rien illégitime : c’est le début d’une équité qui doit se faire mondiale".

Ce capitalisme contemporain n’est plus rien d’autre que du profitalisme.

http://www.caribcreole1.com/ressources/manifeste.pdf 


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