Christian Delarue Christian Delarue 18 août 2009 08:53

De JJ Lakrival, cette critique caustique que je dédie à cette Morano qui a laissé sur internet un clip mémorable ou elle tient des propos racialisants (euphémisme)


http://lakrival.over-blog.org/article-34232212.html

 

Tant qu’à transgresser du sacré, transgressons du pseudo-sacré ! Histoire de rabaisser le symbole à sa juste place.

Le propos ne visent pas tous les chrétiens ni même tous les catholiques mais certains d’entre eux dont le big boss. Si lynchage, il y a il est localisé. Et le roi n’est pas décapité !


Misère économico-sociale certes mais « d’abord sauver l’homme de lui-même ». Voilà l’orientation du taliban du Vatican. Il ne faut pas compter sur l’Eglise pour combattre le péché social que constitue le capitalisme. Comme les sociaux-démocrates et les sociaux-libéraux, l’Eglise peut à la rigueur combattre les excès, tel « l’obsession de l’argent » ou le « souci du profit partout ».


Pointons 5 conflits majeurs. Il y en a d’autres plus mineurs.


*1 - Les chrétiens anti-IVG préfèrent la mal-vie d’une femme non avortée que l’avortement d’une cellule sans visage. Tant que la cellule n’est pas formée intégralement et même tant qu’elle n’est pas née ce n’est pas un enfant. Un enfant est une personne née. Lors de sa naissance il devient l’être humain fils ou fille de ses parents biologiques. Avant cette phase cette enfant n’est qu’une cellule puis un embryon d’humain. Evidemment il convient de prendre soin de cette cellule puis de cet embryon enfin qu’il devienne un enfant sain. Mais en cas de conflit entre un humain véritable et un embryon c’est l’humain qui doit être privilégié. Voilà le principe de vie, le véritable humanisme.


*2 - Les chrétiens anti-divorce absolu préfèrent des enfants mal éduqués par des parents qui oscillent pendant des années entre disputes et ignorances mutuelles. Même quand il n’y a pas ou plus d’enfants à charge des chrétiens refusent le divorce. On ne s’étonnera pas dès lors que les violences courantes se réalisent en famille plus que dans la rue.


*3 - Les chrétiens hyper-monogamique font de la fidèlité un dogme absolu hors de toute considération de la réalité du vécu des couples ou l’infidélité à surgit. Il ne s’agit pas de nier la valeur de la fidélité mais cette dernière est personnelle et non sociale. Contre ce christianisme rigide, il faut montrer de la tolérance à l’infidélité sous ces deux formes connues qui sont 1 la tromperie occasionnelle dite « coup de canif » que les juristes jugeaient comme non pertinente pour un divorce pour faute et 2 l’infidélité avérée qui montre qu’une personne peut aimer durablement et différemment deux personnes. La morale doit-elle empêcher d’aimer deux personnes ? Si une confrontation a eu lieu moulte fois dans un couple aucun de ses membres ne saurait ni s’étonner d’une évasion sexuelle et/ou sentimentale, ni venir faire de la morale de pharisien. Ce qui est alors à encourager ce sont les comportement d’acceptation de l’affectivité multidimensionnelle au moins à une étape de la vie d’un individu et par la suite des gestes de pacification et de cordialité et non la tolérance aux meurtres ou aux coups et injures.


*4 - Les chrétiens-anti libre sexualité sont contre le port préservatif , ou du moins tolère le préservatif mais avec une injonction d’abstinence en arrière plan . Ils ne voudraient que des relations sexuelles dans le mariage sous couvert de dignité de la sexualité. Contre les rigides de la fesse pontificale, il faut défendre le droit de baiser spontanément, ici ou en Afrique, avec qui on veut mais protégé pour le simple plaisir réciproque (à défaut de plaisir réciproque il importe qu’il y ait le consentement). Ce qui est du c’est le respect aux femmes (et aux hommes) de rencontre. Cela ne signifie pas dévalorisation de l’amour amoureux mais simplement que la vie courante ne met pas toujours ensemble des amants amoureux mais simplement des amants libidineux. Pas besoin de spiritualité pour partager du plaisir sexuel. Il suffit de promouvoir des rapports de respect et de cordialité si par hasard la vie fait que ces individus se rencontrent à nouveau (sans vouloir partager plus que de la cordialité)


*5 - Quand à la levée de l’excommunication des évêques lefèbvristes une question se pose : Les chrétiens du Vatican sont-ils aussi tolérant à l’égard de la théologie de la libération proches du marxisme que des intégristes ? Il faut ici rappeler le combat du cardinal Ratszinger (ex Benoit XVI) contre les théologiens de la libération en Amérique latine durant les années 80 et 90. Ce pape est plus proche de l’Opus Déï que de la théologie de la libération. Tant qu’à faire alliance avec des chrétiens, nous préférerions des chrétiens « rouge » (et vert) !



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