William7 3 avril 2009 08:08

Une pensée paradoxalement très gramsciste ! :)

Dans la discussion scientifique (...) on se montre plus « avancé » si on se pose du point de vue que l’adversaire peut exprimer une exigence qui doit être incorporée, soit même comme moment subordonné, dans sa propre construction. Comprendre et évaluer de façon réaliste la position et les raisons de l’adversaire (et quelquefois est adversaire toute la pensée antérieure) signifie précisément être libre de la prison des idéologies (dans le sens détérioré d’aveugle fanatisme idéologique), c’est-à-dire se poser d’un point de vue « critique », l’unique point de vue fécond dans la recherche scientifique..

(Antonio Gramsci, il Materialismo storico e la filosofia di Benedetto Croce, p. 21 ; cité
par J. M. Piotte, la Pensée politique de Gramsci, Paris, Anthropos, 1970, p. 27.)


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