ddacoudre ddacoudre 22 mars 2009 21:15

bonjour cyber

je pourrais te dire beaucoup de mal des petites entreprises, j’avais pour habitude de dire à ceux qui en étaient les patrons qu’en fait ils n’étaient que des salariés propriétaires de leur outil de travail sous traitant l’externalité des production des grands groupes de production.

je n’oppose pas dans la folie individualiste de notre époque le mérite des uns par rapport aux autres, l’injustice ne se situe pas dans la capacité de certains d’entreprendre tandis que d’autres les aident à réaliser leurs projets.

l’intrication de nos intérêts est tel que la difficulté des uns rejaillis sur les autres, l’injustice se situe dans le pouvoir que l’on donne à la rétribution du capital par les dividendes à des gens qui spéculent sur la capacité du travail de tous les autres. il y a longtemps que les employeurs les salariés et l’état auraient du créer une grande banque tripartite pour mettre un terme au marché boursier qui génèrent toutes ces bulles.

j’avais fait cette proposition en 82 lors d’une réunion de la chambre sociale de la métallurgie, le président m’avait répondu, monsieur quand une entreprise est en difficulté nous attendons de pouvoir la racheter pour un franc symbolique.

Quand en 67 il a été proposé aux commerçants de se regrouper en coopérative d’achat pour faire face à la monté des grands commerces, leurs syndicats ont dit que c’était utopique et qu’ils étaient attachés à leurs individualité, l’histoire à tranché.
Quand l’on fait le choix de restreindre la circulation de la monnaie dans les circuits de redistributifs que tous vous appeler les charges, et qu’en fin de parcours vous prônez encore et toujours la rétribution du capital qui ne revient pas dans ces circuits, je pense que c’est le choix d’un suicide programmé par la formation reçus justement dans les grandes écoles qui n’ouvrent pas l’esprit à l’innovation. j’ai écrit un article pour faire comprendre cela "il n’y a rien a attendre du G2O".

ceci dit sur le fond de l’article je suis d’accord avec ce que tu dis, si tu as conscience que les grands groupes tiennent leur pouvoir de la solidarité de classe dont vous faite preuve à leur égard, vous faites vivre certainement 3 millions de salariés, mais il en reste 20 millions qui sont les clients qui consomment vos productions, qui est la poule qui est l’œuf ?

 


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