Castor 11 mars 2009 09:57

Masu,

ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit.

Qui peut espérer assimiler la situation en Guadeloupe à celle des années peu glorieuses de l’Afrique du Sud ?

Depuis le début de cette affaire, on se cache les yeux en ne voulant voir qu’une réclamation d’ordre salariale et sociale.

Or il est évident qu’aujourd’hui, Domota veut entraîner tout le monde dans un conflit qui trouve ses causes dans des considérations que je trouve inavouables.

Bien loin de moi l’idée de dire que la situation aux Antilles est normale.

Pour autant, elle est la même en métropole, où l’outil de travail et le grand capital sont aux mains d’un nombre restreint de personnes.

Doit-on (peut-on) accepter de se laisser entraîner dans une discussion où se déciderait, finalement, la possibilité pour certains et pas d’autres, de rester en FRANCE d’outremer, et ce pour des questions d’origines ?

Car Domota flirte avec les définitions  :

Origines de la communauté béké [modifier]

Les peuples amérindiens qui habitaient les îles ont disparu avec l’arrivée des colons européens. Ceux-ci amenèrent sur les îles de nombreux esclaves pour la plupart d’origine africaine.

Les békés descendent de différents types de colons arrivés au début de la colonisation. Une origine métropolitaine tels que quelques nobles (cadets),marins,soldats, commerçants, ouvriers, engagés (blanc travaillant 3ans sur une plantation),indigeants envoyés de force aux Antilles. Pour les femmes, peu nombreuses au début de la colonisation, des orphelines et prostituées furent également envoyées aux Antilles. Certaines familles Béké descendent également d’étrangers tels que d’hollandais de confession protestante (chassés du Brésil, ils amenèrent la culture de la canne à sucre).

et son discours est que les entrepreneurs qui n’acceptent pas cette augmentation de 200 € doivent partir !

Partir où, pourquoi ?

Doivent-ils encore une fois emmener avec eux ceux des employeurs guadeloupéens d’origine (ben oui, on est obligé de faire le distingo smiley ) qui n’ont pas la possibilité de le faire ?

Imagine-t-on en France un discours aussi discriminant ?


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