minidou 17 mars 2009 18:34

Point de vue intéressant, mais très macroéconomique, ne tenant pas compte des spécificités locales, notament des élasticités prix très différentes d’un marché à l’autre, des démographies différentes.
Les analyses les plus convaincantes pour la France que j’ai pu lire, tablent sur une baisse de prix limitée, mais sur une longue durée, ayant pour conséquences un énorme marasme pour les professionnels du secteur :

- Les promoteurs ont anticipé le retournement du marché, le nombre de logements neufs à vendre actuellement est extremement limité.

- Les acteurs spéculatifs ont eux aussi fortement anticipé ces baisses et se sont largement désengagés ces deux dernières années.

- Les particuliers qui sont majoritaires pour les transaction dans l’"ancien" (place du marché de l’ancien, autre spécifité franco-européenne), qui, tant qu’il auront les moyen de tenir, se refuseront à réaliser des moins values considérables sur leurs biens, et attendront, s’il le faut en se positionnant sur la location. Ceux-ci ont deux gros avantages par rapport à eurs homologues américain : des prêt souscrits à taux fixe dans une période de taux bas (à comparer aux taux variables américains) et des parachutes sociaux bien plus important qui leur permettent de continuer à honorer leurs prêts même en cas de chômage.

Face à celà une demande atone (cependant soutenue par la spécificité démographique française), une offre de crédit en baisse, font que la seule variable d’ajustement hors prix de ce marché risque fort d’être les professionnels de la transaction immobilère ...
Seule une recession sur plusieurs années (envisageable, malheureusement) pourrait nous faire basculer dans un scénario à l’américaine.


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