sisyphe sisyphe 19 mars 2009 10:41

Entièrement d’accord avec syrius, notamment sur ça :


Sur les paragraphes suivants. Balayer l’auteur individuel au profit de la collectivité de création non rémunérée ? Mais qu’est ce que c’est que cette connerie ? Le "regroupement des savoirs" mène directement à la dictature idéologique, supprimer le droit d’auteur veut dire couper les bourses aux auteurs individuels et par là même restreindre les opinions divergentes, aussi minimes soient elles. Il y a des hommes qui ne sont pas que des techniciens qui donnent leur opinion, mais des gens qui vivent de ce travail acharné et permanent de recherche et qui vivent de cela. La suppression du droit d’auteur est aussi la suppression de la réflexion, du travail, de la philosophie, de la pensée individuelle au profit d’un faux universalisme qui serait la simple cristalisation du "bon sens populaire" tant la même idée repasserait sempiternellement entre les mêmes mains... Et au final ceux qui auront le dernier mot seront ceux qui contrôleront les reseaux et les moyens financiers à même de mettre cette espèce de "pensée unique" en bonne place aux yeux des autres. La suppression du droit d’auteur, comme je l’ai indiqué est donc non seulement la fin de la pensée individuelle (au sens premier - mais pas que- du terme) mais également un risque pour la démocratie en ce qu’elle ne permet qu’à ceux qui ont DEJA les moyens de permettre une diffusion efficace de leur oeuvre de se faire connaître. Cette idée fait d’ailleurs suite à la suppression des intermédiaires (distributeurs) telle que vous l’exprimez et participe donc à la raréfaction de voies dissidentes (de qualité et de diffusion et visibilité suffisante) au profit de la promotion des pensées des plus riches... donc du pouvoir.

Conclusion du développement : La fin du droit d’auteur c’est aussi la fin d’une des manifestations de la démocratie.


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