iomej 3 avril 2009 12:22

Les féministes en règle générale me font braire. Mais ce papier est parfaitement sensé et justifié. Il existe un racisme anti-femme insidieux et bien pire que les autres formes de racisme. Et ça se mesure par exemple à de tout petits signes de peur, constante, latente, de la part des femmes : l’inconnue dans le métro ou le train ne répond plus à un sourire de connivence, devant une scène incongrue ou marrante, elle doit se dire dans sa tête ce con va croire que je suis prête à enlever ma culotte. Celle qu’on croise sur un même trottoir, et devant qui on s’efface pour la laisser passer, ne regarde pas, ne sait plus remercier d’un sourire.
L’abruti qui a écrit cette chanson fait l’apologie de la violence - et de quelle manière ?- à l’encontre des femmes. Il n’aurait pas pu dire le dixième de ce qu’il a dit à l’encontre des juifs, des arabes ou des noirs, sans se retrouver en cabane ou à l’asile.
Les défenseurs, par principe, de la liberté de création peuvent retourner dans leur niche. Too much c’est too much. En l’espèce, ce n’est pas de la création, mais carrément de la merde en barre. Et il faut qu’il se la bouffe.


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