Pépé le Moco 10 avril 2009 01:00

Bonjour,

 

Cela fait près de 6 mois que je n’ai pas lu ou écrit sur AV (n’ayant pas internet, je profite de cet instant, où une connaissance dispose de ce modernisme, pour consulter ce site et écrire quelques mots …).

Merci pour votre article !

Monsieur Masuyer, votre article est très révélateur de la réalité de l’engagement des PME et des TPE pour des organismes (dont le MEDEF) qui les desservent (ils ne sont d’ailleurs pas aidés par l’information institutionnelle qui leur est donnée).

A ce sujet, je pense, que votre titre d’article est un peu péremptoire, dans ce sens qu’il suggère que les entreprises susnommées ont l’obligation d’adhérer (« séquestre ») à ce destin idéologique, or celles-ci sont libres de se faire une opinion. J’aurais préféré comme titre : « Le pouvoir du MEDEF permet de séquestrer 85% des entreprises françaises » (je pinaille peut-être, mais la qualité intrinsèque de l’article reste).

Cette remarque, aurait certainement ouvert le débat (et peut-être influencé la rédaction de votre article), comme le souligne SAMPIERIO, sur l’aspect « communication » et les moyens dont disposent le MEDEF. Ce point est particulièrement important, quand ont connaît le temps imparti, que peut consacrer un responsable de PME et de TPE à l’information, c’est-à-dire presque rien. Il connaît que ce qu’il entend à TFI (BOUYGUE) ou encore sur ce qu’il lit à sur les titres du groupe DASSAULT (Le Figaro, L’Express, L’Expension,, …). A ce titre, un livre à lire : « L.Q.R. » de Eric HAZAN ».

Enfin, quant à mon retour sur AV, je remarque que l’ensemble des commentaires sont plutôt favorables à votre article, alors que les statistiques « Articles intéressant ? » sont à 36% « contre » et 64% « pour », étrange ???

Les contestataires (les 36%) ont-ils quelques problèmes pour argumenter leur vote contre ? Ils ne sont pas très loquaces aujourd’hui. Ils doivent certainement utiliser leur droit de véto, comme si ils découvraient leur crétinisme latent et un argumentaire à reconstruire.

Pour conclure, comme disait Cornelius Castoriadisun : « Sous quelles conditions sociologiques et anthropologiques, dans un pays de vieille et grande culture, un “auteur” peut-il se permettre d’écrire n’importe quoi, la “critique” le porter aux nues, le public le suivre docilement – et ceux qui dévoilent l’imposture, sans nullement être réduits au silence ou emprisonnés, n’avoir aucun écho effectif ? »

Optimiste, Castoriadis ajoutait néanmoins : « Que cette camelote doive passer de mode, c’est certain : elle est, comme tous les produits contemporains, à obsolescence incorporée. »

Bien cordialement et bonne continuation.


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