Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 15 avril 2009 13:58

Article 6 (c) de ce statut :
’ Les Crimes contre l’Humanité ’ : c’est-à-dire l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime.

On notera que l’expression « chambres à gaz » ne figure dans aucun de ces textes...

  Ni le napalm pourtant largement utilisé contre les populations civiles africaines par l’armée française que ce soit pendant la guerre d’Algérie, au Cameroun contre les populations Bamiléké (là c’était un vrai génocide au moins 400000 morts), au Tchad (j’ai un témoin ancien légionnaire qui a assisté au bombardement au napalm d’un village qui soutenait les rebelles d’Hissène Habré en pleine affaire Françoise Claustre et en a pu constaté de visu l’atroce résultat).

Donc j’en déduis que l’armée française avait pour habitude de commettre des massacres de civils et utilisait pour cela entre autres moyens le napalm et cela bien sûr sur ordre. 

Donc presque tout les gouvernements français successifs depuis 1945 se sont rendus coupables de crimes contre l’humanité décrits dans cet article 6 et n’ont jamais été inquiétés pour cela. Ce n’est donc pas étonnant que dans les années 90 Mitterrand et plus tard en 1994 sous le gouvernement Balladur ils aient aidés à organiser et à commettre le génocide de plus de 1 million de Tutsis, puisqu’il y avait déjà une longue tradition de crimes de masses et une impunité totale. Quelle honte pour nous français, on a voté pour des criminels contre l’humanité !


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