Senatus populusque (Courouve) Courouve 17 avril 2009 14:47

La condamnation de l’alliance entre révisionnistes et islamistes ne résoud pas le problème méthodologique. Il est bien évident que lorsque Robert Faurisson écrit : « le révisionnisme sera notre Intifada », on est loin de l’histoire.

De même, le fait que certains révisionnistes aient de la sympathie pour le régime nazi (tel Jurgen Graf, suisse exilé à Moscou, qui m’a dit, dans un restaurant de Moscou, avoir cette sympathie) n’annule pas le raisonnement de Madeleine Rebérioux, ancienne présidente de la Ligue des Droits de l’Homme : « le concept de vérité historique récuse l’autorité étatique. L’expérience de l’Union Soviétique devrait suffire en ce domaine. » (L’Histoire, n° 138, novembre 1990). Ni celui de

Ni celui de Yves Jouffa, également ancien président de la Ligue des Droits de l’homme : le 21 septembre 1987, il écrivait à Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur : « Nous ne pensons pas que la modification de l’article 24 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881, tendant à créer un délit de négation des crimes contre l’humanité, soit de nature à faciliter la lutte contre certains écrits racistes. » Il ajoutait : « Cela risque de poser de sérieux problèmes tant au regard de la liberté de la presse qu’au regard de la libre recherche universitaire ou historique. »


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