JONAS JONAS 3 mai 2009 23:11

@ L’Auteur  :

Voilà un article auquel on pourrait donner la Palme des contradictions  !

Vous n’avez pas encore compris que vous êtes dans un pays occupé  ! Vous récoltez les fruits de votre généreux humanisme de paranoïaques  !

Mes collègues dans les banlieues des grandes villes sont obligés de travailler sous protections policières, sinon, nous sommes lapidés avec nos engins  ! Même les journalistes n’osent plus faire de reportages sur ces incidents, ils se font tabasser, leurs caméras sont détruites et pour cause…  !

C’est facile d’écrire n’importe quoi, mais venez sur le terrain  ! Avec nos grosses lances, 30 kg de pression à la sortie, à 4 ou 5 mètres nous faisons voler en éclats une porte ou une baie vitrée, nous pourrions mettre tripes à l’air ou assommer un homme, nous avons des haches, des barres à mine, jamais nous avons fait usage des moyens dont nous disposons pour seulement nous défendre. Cela se nomme la maîtrise de soi.

Cette société arrive à la limite du supportable pour les services chargés d’assurer votre sécurité. La vie d’un policier, d’un gendarme, d’un pompier, vous l’estimez à combien d’euros  !  ? Surtout lorsque la devise de la plupart d’entre vous est  : «  On a qu’une seule vie, il faut en profiter  !  » ou encore  : «  on n’y peut rien  !  ».

Nous, nous devrions pouvoir en toutes circonstances, et ne jamais commettre d’erreurs, en somme être parfait  ! Vous connaissez nos salaires pour risquer nos vies  ! La plupart d’entre vous ne s’engageront pas. Avant on se bousculait devant les casernes pour rentrer dans nos rangs, aujourd’hui, il faut faire de la pub  !

On ne met plus de policiers dans les banlieues, vous vous êtes seulement posé la question, pourquoi  ! Dans la journée, cela ne sert à rien, c’est du décorum, mais la nuit…  ! Elles sont les zones de non droit ou tous les trafics sont possibles, alors, la moindre présence policière est sujette à provocation pour les faire déguerpir.

Nous payons à longueur d’années, ce que je nommerais une rançon sociale propice à maintenir la paix  ! Une multitude d’allocations de diverses natures, qui ajoutaient aux trafics, permettent à ces habitants de vivre parfois sans travailler, mieux que certains Français.

Alors, arrêtez vos critiques stupides, vous êtes les artisans de vos malheurs et aucuns gouvernements ne seront en mesure de mettre un terme à cette situation, sans utiliser des moyens répressifs insupportables à vos yeux, pour la bonne et simple raison que rare parmi vous sont ceux qui ont reçu des coups incapacitants.

Bon courage, ça ne saurait tarder….


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe