Kalki Kalki 9 mai 2009 19:42

Et si on pouvait trouver que des cas ? même chez les élus ...
Et si il n’y avait que des cas, des indidus, et pas de généralité, pas d’idéologie,
Et si une personnalité qui se réclame d’un mouvement, d’une partie, peut mentir totalement, et être d’une autre mouvance idéologique.

Les valeurs changent au cour de l’histoire.

Il y a pourtant des choses qui ne changent pas sur lesquels on peut se baser ( et pas juste des appréciations sur des points de vue, souspoudré de mot/dialectique pour fonder une raison) :

Traduction Wikipedia Anglais pour,”Les Recherches en psychologie sur l’ideologie“.
La recherche en psychologie suggère de plus en plus que les idéologies reflètent les procédés des besoins et désirs, contrairement à la pensée que les convictions politiques dérivent toujours d’une réflexion indépendante et objective. En 2008, la recherche a suggéré que les idéologies puissent fonctionner comme des éléments d’interprétation qui se répandent pour répondre aux besoins de comprendre le monde, d’éviter l’angoisse existentielle et de maintenir des relations d’estime entre les personnes. Les auteurs ont conclu que de tels besoins pourraient conduire de façon disproportionnée à l’adoption de visions du monde qui justifieraient un système.

Les psychologues ont découvert que les traits de personnalité, les diverses particularités individuelles, les besoins et les croyances idéologiques pourraient être liés. Par exemple, une meta-analyse de Jost, Glaser, Kruglanski et Sulloway en 2003 a confronté 88 études originaires de 12 pays différents, comportant plus de 22 000 sujets et ont trouvé que l’angoisse de la mort(présent dans le terrorisme dans les médias, le marketing de la peur), les intransigeances/intolérance face à l’ambiguïté, le manque d’ouverture aux nouvelles expériences(lack of openness to experience), le fait d’éviter l’incertitude(uncertainty avoidance), le besoin de se réduire à l’aspect cognitif(cognitive closure), le besoin d’une structure identitaire personnelle, et la crainte de perdre sa position ou son estime personnelle(self-esteem) : tous contribuent aux degrés de conservatisme politique chez l’individu.

Les chercheurs avancent que ces résultats montrent que les conservateurs en politique mettent l’accent sur la résistance au changement et qu’ils sont mus par des besoins qui visent à réduire la peur et l’incertitude. Selon Robert Altemeyer ainsi que d’autres chercheurs, les individus conservateurs en politique ont tendance à se placer très haut sur l’échelle Autoritarisme de Droite(Right-Wing Authoritarianism *échelle mesurant la soumission d’un individu à aux autorités établies, son agressivité contre les opposants des autorités établies et son adhérence aux normes sociales), notamment mesurée par l’échelle RWA d’Altemeyer.
La psychologue Felicia Pratto et ses collègues ont trouvé de quoi renforcer la pensée qu’une grande Social Dominance Orientation (SDO*échelle mesurant la préférence d’un individu pour un système hiérarchique) est fortement liée aux visées politiques conservatrices.


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