frédéric lyon 7 mai 2009 10:26

J’avais commencé la lecture de ce nartic d’économie en nourissant une certaine crainte, car le titre permettait déjà de s’apercevoir que l’auteur n’était certainement pas un Prix Nobel d’Economie, mais je dois dire que je n’ai pas été déçu de mon voyage, quand je suis tombé sur ça : 

« - Les Etats à travers des institutions paraétatiques : les banques centrales.

 
 »Elles fixent arbitrairement les taux d’intérêt.
 -> Ce qui vole les petits épargnants.
 Elles soutiennent sans limite des entreprises privées -les banques- avec l’argent des contribuables.
 -> Ce qui incite les banques à prendre des risques inconsidérés.

Et sur ça :
 
Les banques.
 
Elles ont le privilège inouï de créer de la monnaie ex-nihilo.
 -> Ce qui hypertrophie le secteur bancaire et ses revenus au détriment des autres secteurs économiques.
 Elles utilisent l’argent des dépôts des épargnants pour leurs propres opérations.
 -> Ce qui les rend structurellement instables« 

..................................

Entre les banques centrales, qui fixent »arbitrairement« les taux d’intérêts, et les banques (privées) qui ont le »privilège inouï« de créer de la monnaie »ex nihilo« , je comprend bien que notre auteur a cru tomber de Charybde en Sylla, au point de sauter immédiatement sur son clavier pour nous faire part de ses véhémentes protestations.

Cependant, ce que je comprend moins bien, c’est la raison qui pousse Agoravox et son comité de lecture à publier ce genre de nartic dans une rubrique intitulé »Economie".

Ne pourrait-on pas envisager la création d’une rubrique spéciale, à qui l’on donnera l’intitulé que l’on voudra, afin de regrouper tous les nartics écrits par tous nos infatiguables économistes en herbe, qui tiennent absolument à nous faire part de leurs dernières réflexions sur le système monétaire, sur les mécanismes de la création monétaire, sur la fin du monde, sur la crise financière, ou sur la crise de l’immobilier ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe