R.L. 8 mai 2009 17:04

Ce qui est formidable depuis le début de la crise (qui date de 2 ans tout de même : gel des prêts inter-bancaires par méfiance réciproque et généralisée des voleurs-de-banquiers entre-eux.), c’est que même les plus écœurés d’entre nous ne cessent de l’être.
Il faut pour cela que les raisons d’être révolté soient plus forts chaque jour.

Je mettrais ma main au feu que plus de 95 % de nos parlementaires, politicards, journaleux, décideurs de tout poil, membres des conseils d’administration et de surveillance, consultants et autres toquards du monde des affaires, du droit... connaissent cette banque au point de pouvoir dire plus de 3 phrases sur elle.
Avouez que ce serait digne de Kafka et Gogol réunis !

Questions subsidiaires :
Que restent-ils des droits régaliens des États ?
Peut-on encore parler de Démocratie élémentaire à propos des États des pays occidentaux -donneurs de leçons au monde avec toute leur suffisance- lorsque ces derniers n’ont plus le droit de frapper monnaie (et doivent emprunter aux riches voleurs), lorsqu’ils abandonnent chaque jour un peu plus la sécurité au privé (la deuxième force militaire en Irak est constituée des sociétés privées anglo-saxones), lorsque exercer des fonctions politiques permet de s’enrichir (voire de pantoufler) en servant ou non le privé... ?
L’État américain est déjà un coquille vide. En Europe, il ne sert déjà plus qu’à enrichir -directement ou non- le privé : Bouygues, Dassault, Bolloré, Lagardère, Pinault... et tout le milieu de la finance...


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