Marianne Marianne 10 mai 2009 09:28

Excusez-moi mais la question d’Herbe a son importance et vous bottez en touche. Je ne lis pas dans votre texte une réponse à son interrogation.

C’est d’ailleurs, je trouve le « défaut » général des interventions sur AV et autres forums sur la crise financière et du système capitaliste et ses conséquences sur des millions de gens.

Si les intervenants font souvent le constat alarmant que nous sommes au bord du gouffre, ils ouvrent rarement des pistes (théoriques et pratiques) pour changer la donne...

D’accord pour dire que les acteurs/décideurs (banquiers, actionnaires, patrons-voyous, politiques à leur botte) du système ont failli mais comment fait-on pour les empêcher de nuire ?

Certains diront : il faut les tuer (les juger pourrait suffire non ?)... ou encore : refusons leur système et vivons selon nos propres règles... Mais quelles règles, fixées par qui, au nom de quels principes ?

Pour ma part, je pense qu’il faudrait réfléchir et débattre de l’élaboration de nouvelles règles et lois pour les sociétés humaines qui affirment la primauté de la défense de l’intérêt général sur l’intérêt particulier et qui définissent un nouveau contrat social, en partant de ce postulat simple mais capital de J.J. Rousseau : « Ma liberté s’arrête où commence celle d’autrui ».

« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » est-il écrit dans la « Déclaration universelle des droits de l’homme » de 1789...

A méditer également :

La liberté commence où l’ignorance finit. V. Hugo.

A la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité... La rédution de la journée de travail est la condition fondamentale de cette libération. K.Marx


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