Luigi Chiavarini Luigi Chiavarini 9 mai 2009 09:38

Ce qui est gênant dans ce modèle, dans lequel la BRI (ou BIS en anglais) a été mise en dehors de tout contrôle exogène et qui en plus se défini ses propres critères de contrôle (Comité de Bale (Basel))  est que , contrairement à l’affaire Madoff ou la structure pyramidale a pu être démantelée et punie par l’état de droit, aucune aucune autorité qu’elle quel soit n’a de mandat pour intervenir et punir si il est avéré qu’une fraude ait été faite par les acteurs du système. Puisque la BRI est le haut la pyramide constitué en 2éme niveau par les banques centrales nationales, en troisième niveau par les institutions financières privée,... nous pourrions conclure que le système bancaire mondial dans son entièreté est au dessus de toutes les lois et est donc souverain et à ce titre réduit à l’état de serf corvéable à merci la population laborieuse, économiquement mal éduquée et hypnotisée par des média sous contrôle. Prenons comme exemple les milliards de subsides déversés ces dernières mois dans le système pour le sauvé (…en plus) que sont t’ils devenu ? Ses subsides c’est l’argent du contribuable, c’est la dette que nous léguons aux générations à venir ou sont ils ? Comme le dit Jacques Attali « Dès aujourd’hui il y a des tas de banquiers qui sont sortis de la crise parce qu’ils sont entrain de faire fortune sur le dos des contribuables » ou encore comme insiste Frédéric Lordon « les flots de liquidités déversés par les banques centrales s’arrêtent dans les banques et ne vont pas beaucoup plus loin… ». Alors que cet argent doit légitimement éviter de compter les 20 millions de chômeurs qui s’annoncent. Enfin pour répondre à la question comment remettre ce système dans un état de droit, la réponse est simple, elle est la même que celle que nos ancêtres ont donné à la question : comment sortir du despotisme absolu au siècle des lumières ?


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