En avril 1985, le Pen est reçu par Jean-Paul II (ci-dessous).
Le 12 mai 1996, le Vatican béatifie le Cardinal Schuster, qui était un ami de Mussolini.
En octobre 1998, l’archevêque Stepinac, qui était alors chef de l’Eglise catholique de Croatie, est béatifié. Celui-ci faisait chanter par le clergé croate, des te Deum, en l’honneur d’Ante Pavelic, chef des fascistes croates pendant la seconde guerre mondiale.
Le 12 novembre 2000, les partis d’extrême droite, en Italie, réclament une censure pour les livres scolaires. Le Vatican, par l’intermédiaire de l’Osservatore Romano du 12 novembre, en profite pour s’insurger contre la présence d’« un amas confus de pulsions laïques » dans les livres scolaires et le « rabâchage idéologique (…) contre 2000 ans d’histoire chrétienne ».
Le 24 novembre 2000, le Vatican s’oppose aux poursuites judiciaires sur l’or nazi entreposé dans sa banque. Il s’agit de plusieurs millions de dollars. Le Vatican tente d’empêcher la tenue du procès en se retranchant derrière sa qualité d’Etat indépendant (merci Mussolini).
En décembre 2000, Jorg Haider, chef de l’extrême droite autrichienne, offre un sapin de Noël à Jean-Paul II (c’est beau l’amour...).
Enfin, est-il nécessaire de rappeler que le Vatican a refusé de reconnaître l’Etat d’Israël de 1948 à 1993 ?
Ainsi, si le Vatican n’est pas officiellement antisémite, si l’Eglise est censée avoir changé, il n’en demeure pas moins la nécessité de rester prudent envers une institution dangereuse dans ses dogmes, dangereuse dans ses alliances et ses rapprochements avec certains leaders politiques ! ! !
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