Mais on ne dénonce pas la Cour des miracles en décrivant seulement la Cour des miracles. Ses aspects repoussants ne prennent de relief que s’ils sont comparés avec un environnement plus plaisant, plus agréable.
Il en va de même avec la population des transports parisiens : la description de ses laideurs prendrait plus de poids si elle contrastait défavorablement avec la masse des anonymes ni beaux ni laids, ni marginaux ni moutonniers, ni souriants ni renfrognés. Bref, la population que j’ai côtoyé (et que je côtoie désormais moins souvent) durant un demi-siècle.
Cela dit, bravo pour le texte. Sur un strict plan littéraire, il me convient parfaitement.