Nicole 21 mai 2009 19:19

@Tristan. Je maintiens, des docs que j’ai elle dit 25% et le lien que tu as mis va sur son site qui n’est pas à jour.(remonte en haut, j’ai mis un lien récent où à nouveau elle confirme les 25%, et ça suppose suggestion ; tous les thérapeutes ne sont pas pour la suggestion ni ne la pratiquent)

Une chose me semble tout à fait intéressante pour contrer ton assertion selon laquelle le refoulement n’existerait pas. Déjà, pour me positionner, j’ai tendance aux synthèses, à me nourrir d’influences diverses, tout en aimant particulièrement Alice Miller dont je trouve la pertinence des analyses remarquable.

http://www.alice-miller.com/index_fr.php

Mais je n’irai pas par principe suivre à 100% ce que dit un auteur parce que je crois en lui. Il est humain comme tout le monde.

Donc pour en revenir au refoulement. J’ai parlé plus haut de psychanalyse hongroise, et de Tisseron. Son travail sur Hergé est fascinant. Il a quand même été démontrer, ce que la succession a confirmé que par les mises en scènes de Tintin, Hergé, qui disait lui-même ne pas pouvoir se détacher de sa planche à dessin, exprimait un secret de famille dont il n’avait pas conscience mais qu’il avait capté par les réactions non verbales familiales. A nouveau, c’est une lecture ancienne pour moi, et j’aime énormément la précision. Je te mets juste ce lien :

http://daniel.gerber1.club.fr/catalog_bd_occas/tintin2_2.htm

Je reste très vigilante par rapport aux généralisations, croyances, certitudes...en thérapie familiale, quand un parent avoue avoir battu son enfant, qui, lui, présent, l’a complètement oublié mais vit des blocages incompréhensibles, que faire ? Dire « non, le refoulement ça n’existe pas ! » Simplement le cerveau de l’enfant n’était pas mûr pour intégrer sans aide ce qu’il vivait.

Cela étant, j’ai cherché sans la retrouver, mais au moment du procès qui a permis de libérer Patrick Dils, j’ai appelé sa mère, puis son avocat, sur sa demande pour lui communiquer une revue scientifique avec une étude de Loftus où on suggérait aux « cobayes » qu’ils avaient été oubliés dans un magasin. Ca a aidé je pense quant à la non validité de ses aveux, puisque sans cesse on lui disait avec la carte en face de lui ce qu’il était censé avoir fait, exemple type de suggestion.

Je trouve qu’il faut être hyper vigilant. J’ai des raisons familiales trèsprécises pour savoir que le refoulement existe, et il ne faut pas nier le business des thérapies, et le besoin de croire ce que racontele formateur (sinon pourquoi il faudrait banquer sans arrêt ?) parce que la réalité est là des thérapies qui se développent sans cesse, et dis-moi donc si tu en connais une dont la formation est gratuite. J’ai connu un psychiatre cognitiviste praticien d’EMDR, et reçu ses confidences. Le monde de la psy n’est pas tout rose.


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