Voltaire Voltaire 20 mai 2009 14:08

@l’auteur :

Mes excuses pour ce h intempestif !
Bien entendu j’ai ouvert votre lien (en avez-vous fait de même avec le mien ?), et ce généticien britanique aurait mieux fait de lire la littérature sur le sujet avant de se prononcer. Chacun peut faire une erreur, mais il vaut mieux éviter de se prononcer quand on ne sait pas.

Néanmoins, l’argument selon lequel l’utilisation d’OGM résistant aux herbicides a encouragé leur utilisation, et par cela l’apparition de mauvaises herbes résistantes est tout à fait valable, même si là encore ce n’est pas la technique qui est en cause mais bien cette monoculture intensive.

Ce que je regrette dans votre article, c’est de manquer la véritable cible : ce n’est pas l’OGM qui crée le problème per se, mais la pratique industrielle de l’agriculture. L’utilisation d’OGM dans un système raisonné, avec rotation des cultures, labourage minimal, maintient des haies (pour la biodiversité et favorisant les bioprédateurs) etc. ne poserait pas de problème particulier (en fonction des gènes introduits bien sûr). J’ai toujours pensé que des OGM résistants aux herbicides étaient une abération (même si cela aide l’agriculteur), tandis que des OGM résistants à certaines phytopathologies par exemple seraient très utiles. Mais c’est tout le système de production agricole qui est à revoir, et sa rentabilité économique...


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