Hervé Hum Hervé Hum 13 octobre 2012 19:38

Je suis presque d’accord avec vous !

Vous dires qu’un libéral est un anarchiste qui à réussi ? Suivant ma définition de l’anarchie je dirai plutôt que c’est un anarchiste qui a renoncé !

C’est vrai que l’anarchie peut paraître un idéal innacessible et utopique. Mai les utopies d’hier ne sont elle pas parfois les réalités d’aujourd’hui ? Justement, nous y voilà !

Vous citez Lacordaire mais n’est ce pas un oxymore ? En fait, la loi est toujours au plus fort. Elle n’affranchit que lorsque le faible, le pauvre et le serviteur s’allient pour renverser le rapport de force.

J’ai pour habitude de résumer ainsi la chose. Il n’y a de loi que la philosophie du plus fort et de droit que ce que concède le fort au faible en échange de sa soumission. Bref, il s’agit toujours d’un compromis entre le faible et le fort, le riche et le pauvre, le maître et le serviteur. La loi n’affranchit pas elle impose. Comme le disait très justement quelqu’un, la liberté opprime que lorsque l’on ne s’en sert pas (cf plus haut). Ce que vend le riche au pauvre, le fort au faible, le maître au serviteur c’est la sécurité en usant de la peur et de la violence. Mais comme disait quelqu’un d’autre, « ceux qui pensent avoir la sécurité en sacrifiant la liberté n’auront ni l’un ni l’autre ».
 En fait comme je l’ai écrit ailleurs, la liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune puisque la discipline est imposé de l’extérieur. Je crois que ce qui caractérise notre époque c’est la capacité des faibles, des pauvres et des serviteurs à la discipline intérieure. Encore faut il qu’ils en prennent pleinement conscience.

Votre formule omet une situation, celle de celui qui pose ses deux mains sur le gouvernail et celui là, il ne partage pas, il ne permet pas qu’un autre s’agrippe à la barre. 


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