Antoine Tyrannosaure 2 juillet 2009 13:19

Cà c’est de la musique :

1
Qu’est-ce qui vous prend, les mecs, de nous traiter d’chaudasses ?
Les meufs qui aiment ça, ce serait dégueulasse ?
Pour vous, c’est trop la classe, quand vous avez la barre ;
être une femme en chaleur, ce serait une tare ?
Ça f’rait de vous des rois, et d’nous des moins-que-rien !
Les meufs ont toujours tort ? Mais c’est vous qu’êtes pas bien !

Être une femme libérée, ça veut pas dire facile.
C’est savoir ce qu’on veut, et le dire avec style !

2
Quand c’est vous que ça prend, faudrait tout arrêter,
comme si c’était urgent, qu’vous alliez éclater.
Vous nous dites « j’en peux plus, sois cool, ouvre les jambes
j’suis fou de toi, bébé, j’ai trop envie, je bande ».
On n’est pas des objets, mais on dirait qu’ pour vous
il y a « garage à teub » écrit sur notr’ minou.

Être une femme libérée, ça veut pas dire facile.
C’est savoir ce qu’on veut, et le dire avec style !

3
On a la chatte qui miaule, les yeux qui crient braguette
mais les meufs qui en veulent, pour vous c’est pas la fête.
Ça vous déstabilise les enragés des couilles.
Vous la jouez petit bras, peur de la moule qui mouille.
Z’ aimez mieux les frigides, pour vous c’est ça le top,
vous n’ savez que gueuler « sale pute ! » ou « grosse salope ! »

Être une femme libérée, ça veut pas dire facile.
C’est savoir ce qu’on veut, et le dire avec style !

4
Chienne, poule ou cochonne, j’ fais pas ma mauvais’ tête.
C’est vous que ça dérange, moi j’suis l’amie des bêtes.
Ressentir d’ la chaleur, pour moi c’est trop d’la balle,
le désir, y a rien d’ mieux, j’aime ça avoir la dalle,
et si t’as pas envie, je me mets en attente,
comm’ vous, on n’en peut plus, mais nous, on est patientes.

Être une femme libérée, ça veut pas dire facile.
C’est savoir ce qu’on veut, et le dire avec style !

5
Quand on vous dit « j’aim’ ça », vous nous traitez de putes,
d’allumeus’, de nympho, mais vous vous trompez d’ but.
Vous r’gardez trop d’ porno, c’est là qu’vous faites erreur.
Ça vous met la pression, vous vous rêvez hardeurs.
C’est pas d’ la performance de savoir caresser,
c’est vouloir fair’ du bien, aimer nous fair’ bicher.

Être une femme libérée, ça veut pas dire facile.
C’est savoir ce qu’on veut, et le dire avec style !

6
J’ai des capotes sur moi, je s’rais prête à baiser.
Je sais ce que je veux : pas seul’ment refuser,
et surtout pas céder, ni même consentir.
J’ai le droit de choisir et de dire mon désir.
Dir’ chaudasse, c’est couillon, pourquoi fair’ le grincheux ?
Si je coule quand tu bandes, c’est mieux pour tous les deux.

Être une femme libérée, ça veut pas dire facile.
C’est savoir ce qu’on veut, et le dire avec style !


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