SALOMON2345 16 juillet 2009 11:20

Intéressantes réflexions partagées et si la théorie développée ne souffre d’aucune contestation le problème, à mes yeux, repose d’une part :
 - sur la possibilité au citoyen à capter « l’information » honnête devant servir à fabriquer son jugement
 - d’autre part, et même si cela était, la capacité à saisir toutes les nuances susceptibles de modifier ce même jugement !
Je résume, en partie :
 - Hier (sans nostalgie) il y avait « en haut » le (les) responsable(s) politique (l’émetteur) et « en bas » le forum qui recevait UN message ou un concentré, lisible (les récepteurs), lequel constituait et fabriquait la doxa.
La communication politique (l’offre même multiple pour choisir) n’était pas hyper polyphonique. Un tuyau homogène (contradictoire) et le temps servaient à la réflexion pour les décisions engageant le moyen et long terme, et loin de moi l’idée d’un quelconque monopole mais le refus de l’inaudible aujourd’hui, par la multiplication gigantesque des « à moi le micro », conduisant à la cacophonie et, in fine, à l’impossibilité d’entendre, d’écouter, puis de comprendre !
 - « LÉGITIME » différent de « LÉGAL » : voilà plus qu’une nuance dont je crains que la plupart en ignore la subtilité, la connaissance grandissant sur l’échelle des savoirs, il faut d’abord expliquer le premier échelon et ainsi de suite, sinon on demeure entre experts et toute l’ambition participative est « tronquée » et retombe dans le classique : « signez en bas...à droite, ou à gauche »
Conclusion (provisoire), cette dispersion du VERBE et cet éclatement des DISCOURS est l’arme bien comprise de l’actuel pouvoir : un chef unique, une presse presque unanime et une opposition dispersée : quelle participation !
Je suis pessimiste, même si je soutiens votre démarche dans ses attendus.
Salutations sincères


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