easy easy 4 août 2009 14:05



Pour tous ceux et celles qui focalisent sur notre Président, il se produit automatiquement des jeux de projection et de transfert en eux.

La première particularité de N Sarkozy est d’aimer être vu et utilisé.
Il se montre et s’offre, bien plus que n’importe quel prédécesseur (Mais n’oublie pas de se gratifier pour la peine bien entendu)
Alors, le plus automatiquement du monde, il fait l’objet, plus que tout autre, de projections et de transferts.
Ce n’est pas de lui qu’on parle quand on en parle, mais de nous qui avons été captivé par le personnage au point qu’il hante nos jours et nos nuits.


Il y a donc désormais, une masse significative de gens qui ne peuvent plus s’en passer. Diable ou saint homme, il leur est devenu indispensable.
Cette masse est bien entendu dissonnante puisqu’il y a tantôt projection, tantôt transfert mais ensemble, elle marionnettise le personnage. Du coup, il ne peut pas ressortir de lui une image unique. S’enclenche alors une lutte entre ceux qui veulent le voir en repoussoir et ceux qui veulent le voir en exemple.
Il n’y a pas lutte entre lui et nous mais entre une partie d’entre nous et une autre partie d’entre nous.

Chaque camp s’étonne que l’autre puisse voir le chef différemment pendant que nul ne pense à s’étonner qu’un personnage aussi marqué puisse être perçu si différemment.

Car enfin, ce ne sont pas spécialement les milliardaires qui l’idéalisent, c’est p’tet même le contraire. Ce ne sont pas les critères d’argent qui font le regard des gens sur NS mais leur propre bazar psychologique. C’est leur histoire personnelle, familiale qui invervient dans ces projections et transferts. C’est donc nonobstant les classes sociales ou les niveaux de fortune que se dessinent les deux camps

N Sarkozy est marionnettisé et il l’a voulu, c’est sa part de masochisme. C’est un jeu de tu me tiens je te tiens par la barbichette qui est difficile à démêler mais qui existe. Le lien est très fort, les ficelles sont très fortes entre ce personnage et ceux qui n’en décollent plus.

Pendant que le Président abuse de l’image de notre peuple en affirmant qu’il a décidé de quelque chose au nom de nous tous, ses attachés font ce qu’ils veulent de son image par le truchement de dessins, de photos bien choisies, de photos montages, de caricatures, d’analyses détaillées, d’éloges, de critiques, etc.


Mohamed VI vient de faire quelque chose d’étonnant. En quelque sorte, il a interdit qu’on parle de lui. En bien ou en mal, peu lui importe, il ne veut pas être marionnettisé. Il travaille dans l’ombre. Tout le contraire de notre lanterne.


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