Walden Walden 5 août 2009 12:36

Je crois surtout qu’on se trompe en croyant que monsieur Attali parle vraiment de révolution quand il écrit : « Ces lobbys sont si puissants qu’on n’en sortira que par une révolution politique. Elle devrait conduire, au moins, à interdire aux responsables publics du secteur financier de travailler ensuite dans les établissements qu’ils contrôlent. Et au plus, à nationaliser ce secteur. Une révolution, vous dis je. »

Cela semble être en fait une figure de style ironique pour signifier que la mise en oeuvre de ce changement a minima pourtant nécessaire (= interdire aux responsables publics du secteur financier de travailler ensuite dans les établissements qu’ils contrôlent), voire indispensable dans la prétention de « moraliser le capitalisme » (le bel oxymore), apparaît tellement inenvisageable au regard des résistances qu’y opposerait le Système, que cela revient à envisager une révolution. 


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