Tzecoatl Tzecoatl 7 août 2009 19:40

Plus théoriquement que marchandise (puisque forme épisodique), elle est sans doute la plus probable représentation de la valeur.

D’ailleurs, ce que je reproche à la monnaie marchandise, c’est qu’elle privilégie les détenteurs du ou des biens dont elle incarne l’exclusivité de la valeur. Explicitement, en monnaie étalon-or, elle accroit abusivement la valorisation du détenteur de mines d’or. En quoi le libéral se permet-il d’imposer ou du moins proposer le statut de source monétaire (l’or, les métaux précieux, le pétrole généralement) à tel ou tel bien plutôt qu’un autre ? Cela me semble un paradoxe. D’ailleurs, permettre de monétiser un bien, c’est très souvent doubler la mise (valeur du bien + valeur de la monnaie associé), n’est-il pas ?

D’ailleurs, Nixon n’a fait que virtualiser cela, les détenteurs des mines d’or actuels sont les banques, dont la restriction est fixé par le droit. Comme le soulignait Forest Ent semble-t-il, cela a au moins permis de séparer les circuits or et la disponibilité de capitaux. La proposition ci-dessus pousse le bouchon encore plus loin, si j’ose dire.

La valeur ne venant que du travail (assertion libérale si je ne m’abuse), il me semble que la monnaie travail est plus à même d’offrir une plus juste représentation de la création de valeur, en lieu et place de la monnaie marchandise qui se voit somme toute comme attribué d’un statut arbitraire (nous sommes un peu conscient des limites de stock d’or, de la durée de vie du pétrole, etc), et sans nul doute privilégié.


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