Ecométa Ecométa 8 août 2009 14:31

@Bois-Guisbert

Vous faites une généralité, en affirmant que l’homme par principe est déraisonnable : il arrive effectivement que nous soyons tantôt très raisonnables, tantôt peu raisonnables moins souvent ; encore que parfois, totalement déraisonnables ! En réalité, ce dérapage individuel humain n’est pas un problème car la société, sauf à la nier culturellement comme avec l’individualisme ; cette société, dans certains domaines, dans notre comportement social et économique, dans le domaine sociétal, doit par ses règles complémentaires de celles individuelles, qui normalement s’entretiennent, se complémentent, et non s’opposent : ces règles devraient nous ramener à la raison raisonnable d’un point de vue ontologique, déontologique, éthique et altruiste !

En réalités, ce sont les élites en tout genre, surtout celles économiques, normalement celles politiques, à la condition de faire une bonne valeur d’usage de la politique, réellement pour le plus grand nombre et non pour quelques uns au prétextes qu’il y aura des répercussions sur les autres ; ces « Elites dirigeantes » qui font la société et qui sont déraisonnables... et non Monsieur et Madame « Toutlemonde » ! Sans être parfait ce monde pourrait largement être plus raisonnable ; ceci en étant moins rationalo technoscientiste !

Rassurez-vous, Monsieur Bois-Guisbert, mon discours ne prône pas le communisme, ni le socialisme, ni le « sociétalisme », qui, au même titre que le capitalisme sont des paroxysmes.

Je pense que la société ne doit pas nier l’individu, comme l’individualisme, paroxysme d’individualité, nie la société ; la société doit tenir compte de l’individu ! Individu vient d’indivisible... non pas indivisible de lui-même, ce qui serait une tautologie, mais indivisible de la société... du caractère sociétal de l’humain : autrement on dirait « dividu » et non « individu » !

Tout mon discours, contrairement à ce que vous pensez, est dans la mesure, dans le raisonné et le raisonnable. Ainsi je ne suis pas contre le capital mais contre le capitalisme usage paroxysmique du capital ; ce dont vous semblez convenir ! Je ne suis pas contre l’individu mais contre l’individualisme... paroxysme d’individualité ! Je ne suis pas contre la liberté individuelle mais contre le libéralisme paroxysme de liberté, qui, plus est : essentiellement systémique !

Vous dites : «  Votre discours cède d’ailleurs au même travers, tant il est difficile de s’en débarrasser dans un monde qui se croit raisonnable et apte à l’être davantage
 »

Par s’ « en » débarrasser, vous parlez, je suppose de ces pratiques paroxysmiques si caractéristiques de nos sociétés modernes voire un peu plus ancienne ! Je ne vois pas le travers qu’il y aurait dans mon propos puisque je réprouve tout comportement paroxysmique, communautaire même exclusivement social.  Je ne parle pas d’approche « sociétaliste », mais simplement sociétale de l’économie, car par nature l’économie n’est pas individualiste mais sociétale : avec un seul individu il n’y a pas d’économie possible : de système « économique » possible !


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