(---.---.74.45) 17 janvier 2006 18:19

Notre évolution a besoin aussi de l’altérité, et surtout de l’altérité, tout ce qui a trait au don de sa personne, de son temps, de son travail à l’écoute de l’autre. C’est vrai, personne n’a pas besoin du sphénoïde pour rencontrer le sens de sa vie, mais il est nécessaire d’en comprendre les troubles au cours de la croissance, car cela se traduit par de nombreux enfants qui ont des problèmes d’équilibre de l’occlusion (le contact entre les arcades) et la posture, nombreux sont les parents qui le vivent, cela a un coût, et il n’existe pas encore de programme de recherche épidémiologique, avec une volonté politique (Santé publique). En 1999, le Conseil général du Val Marne, et Philippe Andrieux, directeur du Laboratoire départemental d’Archéologie, ont organisé et financé un colloque pluridisciplinaire « L’identité humaine en question ». Les responsables m’avaient proposé de participer à son organisation scientifique, dirigée par Djillali Hadjouis. Le but est de replacer ces problèmes de santé publique dans un contexte où l’on découvre le sphénoïde et la fragilité qu’il illustre en amont de son développement. On essaye de vulgariser, de diffuser, de rendre accessible, de modéliser... de touver des fonds publics, mais manifestement cette prise de conscience face à ces questions bien concrètes, n’intéressent pas les idéologies qui ont besoin de la science pour asseoir leur crédibilité (l’homme est apparu par accident et ne représente rien qui puisse se rattacher à des processus universels de complexité croissante) ;

Quand l’idéologie l’emporte sur la réalité incarnée de la souffrance, humaine ou animale, ses portes paroles se discréditent. L’altérité est essentielle pour maintenir un esprit de pacification et d’écoute et à ce prix, la science, même compliquée, a un rôle à jouer. Il me semble.


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