Hieronymus Hieronymus 12 août 2009 13:03

Bonjour
c’est vrai que ce film « mon nom est personne » marque un tournant
et d’une certaine facon la fin de l’archetype du western spaghetti
Terence Hill est du genre pur comique, avec lui fini le lyrisme

il me semble impossible d’evoquer la fabuleuse saga des westerns et de ce qui est son type le plus abouti en meme temps qu’une forme de pastiche sublime le western spaghetti, veritable marque de fabrique, sans avoir en tete son acteur fetiche Clint Eastwood et le film qui lanca en 1965 de facon magistrale cette revolution cinematographique « pour quelques dollars de plus » ..
metteur en scene Sergio Leone, musique de Ennio Morricone, deja tout y est !
qu’est ce qui fait le genie de ce film ? qu’est ce qui le differencie donc tant des autres western americains qui l’ont precede ?
sa dimension esthetique ! la facon dont le realisateur italien saisit la magie des paysages de l’ouest, ses immenses ciels bleus a perte de vue, ce decor mineral et eclatant de soleil, les petites maisons blanches ou baraquements en bois, la poussiere soulevee par les roues de chariot, les visages basanes la mine gouailleuse et l’air remuant des chicanos a cote de la demarche feline de Clint Eastwood avec son port altier et tout en retenue, et surtout cette lenteur ds la facon de tourner et de contempler parfois le silence au milieu de cette nature sauvage, bref le lyrisme ..

les americains peuple neuf et denue de toute melancolie n’ont jamais su developper l’esthetisme comme un vieil europeen de souche, cette appellation ironique due aux origines italiennes du realisateur designe en fait un genre majeur ds l’histoire du cinema qui reste inegalable au niveau de la beaute des images et du reve merveilleux qu’il continue de provoquer en nous !


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