Annie 28 août 2009 22:15

Zen,
L’organisme auquel vous faites allusion est purement une organisation de développement. Comme vous le dites, rien de spectaculaire, un travail de longue haleine et un mandat bien défini. 
Les ONG dont parle l’article sont devenus des multinationales. Il s’agit aujourd’hui de confédérations, éparpillées à des endroits stratégiques du monde, Genève, New York, Bruxelles, dont le budget pèse plus lourd que celui de certains pays africains, qui ont leurs entrées dans la plupart des antichambres des gouvernements et qui se frottent à Bill Gates, les émirs saoudiens ou Gordon Brown. Les salaires de leurs dirigeants ne sont pas mirobolants, mais leur influence l’est, et ce que l’article montre très bien est que certaines promeuvent des politiques de libéralisation économique, mais non pas ouvertement en préconisant la privatisation des services publics, car elles en sont revenues (exemple privatisation des services d’eau financée par le gouvernement britannique en Tanzanie : un échec cuisant) mais en encourageant la formation de partenariats publics privés. La théorie étant les services publics doivent rester sous le contrôle de l’état mais qu’ils « peuvent » être éventuellement gérés par des entreprises privées.


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