Philippe Vassé Philippe Vassé 15 septembre 2009 21:51

Tchoo,

Sur le plan des mots et de la chronologie, vous avez entièrement raison. Denis Robert a fait, avec ses forces et ses faiblesses, et dans les limites et conditions qui lui ont été faites, un travail d’investigation remarquable.

Il faut rendre à Denis Robert ce qui lui appartient : sans ses livres et articles, les petits secrets de la banque de compensation internationale Clearstream n’auraient pas commencé à être lentement, mais sûrement, percés.

Il n’en reste pas moins qu’à titre personnel, j’ai autant de doutes légitimes et fondés sur quelques faits publics avérés sur les motivations profondes de Florian Bourges quant à ses contacts avec Denis Robert que sur Imad Lahoud.

Certes, ces doutes ne sont pas de même nature : Imad Lahoud est, on l’a compris avec tous ses mensonges plus énormes les uns que les autres un individu plus que très peu crédible. Florian Bourges, par contre, me paraît avoir pu directement être « missioné » par Nicolas Sarkozy. dans cette affaire.

Denis Robert ne serait pas le premier journaliste qui se ferait manipuler en toute honnêteté, ni le dernier d’ailleurs. Cela ne retire rien à ses travaux.

Je remarque simplement que Clearstream a beaucoup plus attaqué et poursuivi Denis Robert en Justice que Florian Bourges, et ce dernier beaucoup plus tard et beaucoup plus « doucement’, si l’on peut dire.

Cette différence de traitement judiciaire, entre autres faits, peut interroger. Pourtant, celui qui avait »dérobé« les fichiers à Clearstream était bien Florian Bourges...Et y compris le cabinet Arthur Andersen a licencié l’intéressé sans trop de »méchanceté« .

Certes, on sait que Nicolas Sarkozy se dit partisan de la »discrimination positive" qui a aussi son envers négatif, mais là, les différences de traitement sautent aux yeux des plus bienveillants.

Bien cordialement,


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