Bonjour L’Enfoiré,

En fait quand j’ai posé la question de savoir si elles devaient écrire une lettre de motivation, je n’étais pas sérieuse, mais j’ai toujours cette fâcheuse tendance à être parfois un peu ironique, à l’écrit en plus ça peut être mal interprêté, puisqu’il n’y a pas le ton, par exemple, mais bon, ça sort involontairement comme ça quand je suis choquée par quelque chose.
Vous avez raison de me rappeler d’écouter ce que les femmes concernées par ce concours de sdf disent, car j’ai réagi à chaud sans prendre le temps de le faire et de lire les liens que l’auteur a donnés, et je vais le faire, mais je crainds que tout cela ne soit finalement qu’un show et de belles promesses, encore de belles promesses, car ce qui me choque, c’est que ces femmes (et les sdf en général !) ne seraient pas à la rue si nos sociétés européennes riches, qui ont tout à fait les moyens de le faire, prenaient vraiment les choses en main pour lutter contre la pauvreté.
Peu importe d’où vient l’argent, mais ce serait bien aussi si ça venait un peu plus de l’Etat, au lieu de se payer des petits fours et du champagne.
Pour reprendre un exemple plus ancien, vivre dans un pays riche où l’on vire de force des tentes installées un hiver (et pas possible de le faire un 2ème hiver !) pour essayer d’éviter que les sdf de crèvent de froid, parce que ça fait moche toutes ces tentes dans la rue, ça commence à vraiment m’énerver.