Djapaskero Djapaskero 30 septembre 2009 08:04

Tout d’abbord, je voudrais remercier l’auteur pour l’article. Je trouve écoeurant d’utiliser les sdf pour mettre en place un système élitiste ou au final une personne bénéficiera d’un atout sur le seul critère de la « beauté »

L’enfoiré, tu causes fort bien !
Merci croacroa, je suis content de voir un avi un peu différent.

Je suis un ancien sdf (belge), plus « vagabond » que « clochard », et je voudrais dire ceci :

J’en ai mare des fantasmes sur les SDF, vos idées pré-conçues, qu’elles soient influencées par des études ou pas !!!

J’ai été pendant de nombreuses anées SDF et JE ME SUIS AMUSÉ ! (pas rose tous les jours, mais bon...)

C’était une très agréable partie de ma vie (11 ANS). J’ai énormément appris.

Bien sur, je conçois que beaucoup de SDF se morfondent dans leur misère et ne trouvent plus la force de s’en sortir... surtout à un âge avancé. Le fait de rester toujours au même endroit n’aide pas non plus, le destin est toujours favorable à celui qui ose. Loin de moi l’idée de mettre tout le monde dans le même panier : Il y a beaucoup de cas qui demandent une assistance complète de l’individu.

Mais il ne faut pas croire que ce n’est pas grisant !!!! Se « chercher la vie » (buscar la vida comme disent les espagnols) toute la journée et ensuite faire la fête, vivre au jour le jour, sentir son instinct renaître, partir sur les routes quand ça nous plait... avoir faim, avoir froid, mais aussi savoir le vrai sens du mot « valeur ». La valeur d’un repas, d’un lit, .... d’un cadeau du destin.
Croyez-le ou non, quand on « s’en sort » et qu’on apprend à vivre « normalement » il y a beaucoup d’aspects que l’on regrette. (vivre au jour-le-jour = vivre intensément : tristesse forte, mais joies plus fortes aussi)

C’est totalement vrai qu’il y a beaucoup de SDF qui ne veulent pas s’en sortir, simplement parce que la société dans laquelle on vit n’offre pas d’ACTIVITÉ correspondant au type de personalité complexe de la majorité des gens qui se retrouvent dans la rue.
C’est donc bien mieux de passer sa vie à survivre. Dans un certain sens, les sdf sont plus « homme » que lla plupart des autres hommes, car ils sentent encore cet appel à la survie qui permet de sentir la vie telle qu’elle est, contrairement aux nantis qui vivent dans une illusion permanante.

Énormément de personne vivant dans la rue ont un passé qui comporte au moins un épisode psychiatrique. Tout s’explique comme ceci : LA SOCIÉTÉ HUMAINE DE TYPE OCCIDENTALE EST UNE DES MOINS ÉVOLUÉE PSYCHOLOGIQUEMENT. Il n’y a quasiment aucunne intelligence psychologique collective. (En afrique, c’est exactement le contraire : les cultures africaines sub-sahariennes sont beaucoup plus humaines)

A vous tous, les intelos romantiques :
DONNEZ TOUS VOS BIENS, RETROUVEZ-VOUS DANS UNE VILLE INCONNUE SANS ARGENT NI AMIS. À partir de là, ce que vous vivrez et ceux que vous rencontrerez vous permettront peut-être mieux de juger.

Bon destin à tous

 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe