Surya Surya 5 octobre 2009 19:00

Fergus, je me souviens de votre article sur « Amalia » que j’avais lu lorsqu’il est paru, qui m’avait vraiment émue et choquée, et que je viens de relire. Ce que vous décrivez est vraiment hallucinant et terrifiant. On assiste parfois à des scènes (ou pire évidemment, on est soi même victime) assez traumatisantes, et on a du mal ensuite à tourner la page et passer à autre chose. Heureusement que cette femme s’en est sortie, et si elle est retournée ensuite au Cap Vert, j’espère qu’elle y est heureuse. La vie est parfois très dure ici en matière de relations humaines.

Dans votre article, ce que Omar, ce monsieur Malien, dit, est vrai. Je ne suis jamais allée au Mali moi même, mais pour avoir très longtemps fréquenté de façon quasi exclusive la communauté Africaine (à l’époque de la fac, j’étais si timide que je n’osais absolument pas aller vers les autres, du coup je suis restée quelques temps dans mon coin, et seuls les étudiants africains venus étudier en France, beaucoup de Sénégalais, mais aussi des Gambiens, Guinéens, Ivoiriens, Burkinabé etc...) sont venus vers moi, avec l’envie de faire connaissance et de m’intégrer dans leurs groupes d’amis, et j’ai vu la différence) donc je sais que ce que dit ce monsieur est vrai. Peut être même « Amalia » n’en serait pas venue à des extrémités pareilles et aurait trouvé plus de mains tendues là bas ?

C’est vrai que le Fado possède une intensité émotionnelle rare. J’espère que l’occasion se présentera pour moi d’aller un jour découvrir le Portugal et donc en particulier Lisbonne. Pour l’instant j’ai mis un coup d’arret sur les voyages, alors plus tard peut être, mais je mets ce voyage bien au chaud dans un coin de ma mémoire et je ne l’oublie pas. smiley


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe